La confiance en soi au travail : ça se gagne !

Comment gagner de la confiance en soi au travail ? Voici quelques conseils pour y parvenir et être ainsi en mesure de fonctionner selon notre plein potentiel !

Mieux connaître ses forces et ses points à améliorer

« Les gens qui se connaissent beaucoup auront [davantage] confiance en eux, parce qu’ils savent où sont leurs talents », résume Jacinthe Ouellet, psychologue du travail et coach chez SPB Psychologie organisationnelle. Le but consiste ainsi à identifier quelle est notre « valeur de contribution », c’est-à-dire ce qui nous rend unique.

Partir de ses talents pour se sortir de sa zone de confort

La confiance est comme un muscle qu’il faut entraîner régulièrement. Une fois nos forces bien ciblées, la prochaine étape consiste à nous donner des défis pour nous sortir de notre zone de confort. Jacinthe Ouellet recommande de procéder de manière graduelle, pour ne pas « tomber dans la zone panique ». À travers ces étapes, on augmente notre tolérance à l’erreur, un facteur primordial au développement d’une meilleure confiance en soi.

Célébrer ses succès

Lors de chaque prise de risque, il est important de « célébrer les petites victoires, les petits pas, et [de] les décortiquer », dit Jacinthe Ouellet. En analysant ce qui a contribué à cet heureux résultat, on pourra répéter cette stratégie dans des situations futures.

S’engager auprès de ses collègues à terminer une tâche donnée

On respecte naturellement les gens qui honorent leurs promesses. Un mandat accompli en respectant les délais nous donnera une plus grande crédibilité auprès de notre employeur et de nos collègues de travail et démontrera notre considération pour les autres.

S’entraîner à acquérir de nouvelles compétences

« Une compétence, ça se développe partout dans la vie », explique Caroline Boyce, directrice en acquisition de talents chez American Iron & Metal. Et c’est aussi vrai pour notre non verbal que pour des compétences en leadership ! On pourra par exemple s’exercer à donner des poignées de main convaincantes à notre entourage, ou encore s’exposer à des contextes où l’on peut développer notre leadership, que ce soit par le bénévolat, l’implication dans un CA ou la gestion des activités parascolaires de nos enfants.

Développer ses connaissances

« Les gens pensent souvent que la crédibilité, ça vient avec des connaissances », constate Caroline Boyce. Les outils sont nombreux pour enrichir notre savoir sur un sujet précis, que ce soit à travers des formations, des livres ou encore la recherche d’un mentor professionnel. Qui dit savoir plus riche dit crédibilité accrue… donc, confiance améliorée !

Oser donner son avis

« L’affirmation de soi est vraiment le corollaire de la confiance, expose Mme Ouellet, qui a réalisé dans sa pratique que c’est souvent par crainte de mal s’exprimer que les gens n’osent pas donner leur avis. En se dotant d’outils tels que la communication non violente de Marshall B. Rosenberg, on aura l’impression de prendre la parole avec un filet de sécurité plutôt qu’en sautant dans le vide.

Trouver des gens qui nous donneront confiance

Dans notre réseau, certaines personnes nous font nous sentir bien : selon la psychologue Jacinthe Ouellet, elles donnent l’occasion d’aller chercher une rétroaction positive et constructive. « La confiance, ça se développe en premier lieu avec des gens avec qui on entretient de bonnes relations, des gens qu’on aime, explique Caroline Boyce. On doit s’exercer à la maison avant d’être capable de dire à son client ou à son superviseur qu’on est en désaccord avec la décision qu’il a prise. »

Considérer la critique comme un vecteur de changement

L’une des stratégies les plus efficaces pour gagner en confiance en soi est de porter un nouveau regard sur la critique. La rétroaction fait partie intégrante du travail, et il arrive qu’elle soit formulée de manière maladroite ou blessante. Pour la psychologue du travail Jacinthe Ouellet, il est important de « travailler la distanciation, la dépersonnalisation des événements », « de faire la part des choses » et de voir quel élément dans la critique on peut appliquer pour s’améliorer.

Un conseil qui trouve écho chez la directrice de l’acquisition de talents Caroline Boyce, pour qui l’ouverture à la critique constitue un facteur important à l’embauche. « Si vous avez un bon jugement et que vous êtes ouvert à vous améliorer, il n’y a rien qui peut vous arrêter », conclut-elle.

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