Travail à l’étranger : Emploi d’été à l’international ?

Les jeunes invoquent toujours de bonnes raisons pour quitter le domicile familial l’été et tenter une expérience de travail à l’étranger : approfondir une langue, découvrir de nouvelles cultures, explorer de nouveaux paysages, faire de nouvelles rencontres… Pour que ce rêve devienne réalité, encore faut-il mettre toutes les chances de son côté.

L’heure des choix d’un travail à l’étranger

Outre les questions classiques que l’étudiant devra se poser, une recherche de travail à l’étranger nécessite de s’interroger aussi sur d’autres points tels que :

  • le choix du pays : il dépendra en partie du secteur dans lequel le jeune compte s’investir. Celui-ci devra bien se documenter et prendre conscience des différences entre le pays d’accueil et le Canada à différents niveaux tels que la culture, la loi, sans oublier les coutumes. (Savoir que l’on mange avec une cuillère et non une fourchette en Thaïlande ou que l’on mange, en Afrique et en Asie, avec sa main droite et jamais la gauche, ou encore que les vacances d’été ont lieu en décembre et janvier en Nouvelle-Zélande peut toujours être utile…)
  • la langue : pour certains pays (par exemple la Hollande) ou certains secteurs d’activité (les technologies de l’information), la langue ne constitue pas une barrière à l’embauche. À l’inverse, si la maîtrise d’une langue étrangère est un prérequis, l’étudiant motivé par cet emploi devra se donner les moyens de la connaître en suivant des cours à l’université, sur Internet…

Savoir être réactif 

Tout d’abord, un employeur va généralement préférer donner le poste à un jeune qui est disponible toute la saison (mai à mi-septembre) plutôt qu’à celui qui peut seulement offrir deux mois. Ensuite, il est recommandé de répondre rapidement à une offre, car il n’est pas rare que le processus de recrutement soit terminé en décembre ou en janvier. Ainsi, pour améliorer sa réactivité, l’étudiant pourra préparer à l’avance des modèles de CV et de lettres de motivation selon les différentes catégories de postes qu’il vise. Enfin, si la correspondance se fait par voie postale, il est bon d’insérer un coupon de réponse international, ce qui incitera le destinataire (votre futur employeur?) à vous répondre.

Être en règle 

Ce projet qui doit mener à une expérience enrichissante, tant sur le plan personnel (adaptabilité, esprit d’initiative, sociabilité…) que professionnel (approfondissement de la connaissance des marchés, de la culture d’un pays, de la langue…) ne doit pas tourner au cauchemar. La non-validité d’un visa ou d’un permis de travail peut, dans certains cas, vous mener à la prison. Obtenir un visa est une chose (http://voyage.gc.ca/voyager/publications/travailler-a-l-etranger ou www.workpermit.com/), s’assurer de sa durée de validité en est une autre… Dans le cas de certains pays, où les démarches sont plus complexes et longues, le jeune aura intérêt à passer par un spécialiste.

Après les embûches, les soutiens 

Parce que cette expérience internationale vaut le coup d’être vécue, le jeune aurait raison de se donner les moyens de décrocher un job au-delà des frontières canadiennes.

Quelques sites utiles à visiter :


Réseau d'emplois Jobs.ca